mardi 19 janvier 2010

Lost in translation


Un peu de mal, je suis paumée. Envie d'écrire, mais je ne sais plus où. Envie de vivre, mais je ne sais plus où pouvoir vivre non plus. Bonne année à tous, pour commencer. Je suis allée passer mon réveillon du Nouvel An en Ecosse, et pour une fois le destin était plutôt de mon côté. Pour une mauvaise fois, on va dire, juste quand il fallait pas.

Déjà, l'arrivée à été épique, l'Ecosse était ensevelie sous la neige, chose que je n'avais jamais vue. On monte dans un bus pour rentrer à la maison, depuis Glasgow où j'ai atterri. Au bout d'une heure, dans la nuit noire, le bus s'échoue, en panne, sur le bord d'une voie rapide. En effet, le chauffeur n'a plus aucune lumière, que ça soit à l'intérieur ou les phares. Impossible d'avancer. Pendant 1h45, on attend un technicien, dans un bus au milieu de nulle part, sans chauffage, avec une température largement inférieure à 0° et 60 cm de neige. Au final, nous sommes arrivés à bon port, avec 2 heures de retard, mais c'était prometteur d'un voyage mémorable, à nouveau.

De plus, j'avais décidé que 5 jours étaient trop courts, je devais reprendre le 4.01 donc j'avais menti en prétendant que j'étais malade, réservant un avion que pour le mercredi 6, me disant que je retournerais en stage le 7. Manque de bol, le temps s'est acharné sur le Royaume Uni ( et un peu partout, à vrai dire) et mon avion n'a pas décollé. Ce qui m'a valu de mentir, encore, et d'espérer encore prendre un avion le dimanche. Loupé, celui là ne décollera pas non plus. Je me dois de rentrer, pourtant, donc je réserve un autre avion, pour la capitale Française, avec une autre compagnie. Et de Paris, je me débrouillerais pour rentrer. Seulement c'était sans compter le retard de cet avion, qui m'a fait rater le dernier tgv du soir...

En gros, j'ai dû vraiment y mettre du mien pour rentrer, parce que le coeur n'y était pas. Je me dis, plus que 2 mois, et le 14 mars, je pars vivre là bas, au Royaume Uni. D'abord en Angleterre un mois pour mon stage, le dernier de la formation, puis je suis LIBRE !! En espérant juste ne pas avoir de mauvaise surprise avec le diplôme ! Ensuite, j'emménage dans le grand nord de l'île. J'appréhende, parce qu'au niveau papiers, assurances, permis de travail, ça va être un peu long et complexe, mais j'ai tellement hâte ! Fini les aller-retours qui me déchirent le coeur à chaque fois, fini les adieux dans les aéroports, les larmes suspendues aux paupières tous les 5 mois.

Tout quitter pour un homme et un pays qu'on aime, il ne peut pas y avoir mieux. Je me sens bien, même si, pour l'instant, je suis ici, ramenée par la force de ma petite volonté, cette fois.

4 commentaires:

  1. T'inquiètes pas, mes collègues et moi on a de très bonnes relations ! On déjeune ensemble le midi, il y a une très bonne ambiance dans la bibliothèque, on se retrouve 2 fois par jour tous ensemble pour le thé/café, on rigole, etc. Moi j'ai juste du mal à envisager des relations avec eux en dehors des locaux de la bibliothèque, je suis mal à l'aise avec l'idée de les faire entrer dans ma sphère privée. Mais ça n'empêche pas qu'entre nous, c'est très convivial !

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  2. Oh hé félicitations, dis donc, c'est une grande aventure qui s'annonce là ! J'espère que les soucis administratifs ne dureront pas longtemps...

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  3. Elle est belle ton histoire. Même si je n'est pas trop suivit^^

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  4. J'ai survolé ton blog, et je vois que tu es dans une relation à distance aussi, mais en pire parce que plus longue distance... Vous vous voyez tous les combien à peu près? Vous arrivez bien à gérer la distance quand même?

    Courage pour ton couple en tout cas, garde cette flamme d'espoir en toi.

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